Par Joie Des Mots
Prière de rue, dans le 9e arrondissement de Paris. Les femmes, passives, reléguées à l’arrière-train plan…
Le journaliste indépendant Étienne Delarcher a passé trois ans à se présenter comme un musulman converti « ayant besoin de réponses » dans 70 mosquées visitées une ou plusieurs fois, afin de « voir et entendre ce que pourrait percevoir un musulman lambda ».
Il a fait le choix délibéré « de ne pas cibler des mosquées repérées comme des foyers de radicalisation ». Il en a tiré une enquête : « Au cœur de l’islam de France », aux éditions du Rocher, dans laquelle il dresse le portrait d’une religion qui est tout sauf « modérée ».
Étienne Delarcher a choisi de se consacrer à ce sujet en réaction au « traitement très superficiel de l’islam dans les médias, notamment audiovisuels ». « C’est traité par des éditorialistes et non par des journalistes de terrain », souligne-t-il. « L’objectif de mon enquête est d’aborder les questions qui fâchent tout en sortant des préjugés et des débats creux, et de revenir à ce qui devrait toujours être la base du travail journalistique : les faits. »
Une enquête qui montre la violence d’une religion se révélant dans des entretiens privés plutôt que dans des prises de parole publiques.
Si les prêches du vendredi sont souvent plus policés, par peur d’une expulsion, les rencontres individuelles vécues par le journaliste sont beaucoup plus radicales : « Ce n’est jamais un discours de haine, hormis peut-être à l’encontre des homosexuels. C’est une radicalité proférée gentiment », ironise-t-il.
https://ripostelaique.com/lislam-modere-et-mon-cul-cest-du-poulet.html
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