Les civilisations disparues et la mort ...

Les tombes anciennes sont comme des capsules temporelles. Elles peuvent nous apprendre beaucoup de choses sur les cultures disparues, notamment sur les rituels qui accompagnaient les funérailles et les sacrifices. Ces dernières années, des rencontres avec des squelettes enterrés depuis longtemps ont révélé de nouveaux mystères et faits à cet égard. D'un curieux nettoyage de champ de bataille à un horrible rituel qui a duré des millénaires, voici dix pratiques sombres dont vous pourriez être heureux de les savoir disparues. (listverse)

Squelettes de Nazca sans tête ...

Au Pérou, la culture Nazca (200 avant JC à 600 après JC) a créé un groupe de géoglyphes mystérieux appelés lignes de Nazca. Ils ont laissé derrière eux une autre énigme, et elle n’est pas aussi connue bien qu’elle raconte une histoire plus sombre que celle des Lignes. Apparemment, cette société pratiquait la décapitation.

En savoir plus sur ce côté insolite de Nazca n’est pas facile. Seule une poignée de squelettes sans tête sont enregistrés et n’ont pas révélé beaucoup d’informations. Puis, en 2007, un nouveau corps sans tête a été découvert à La Tiza. Même si cela n’a pas résolu le mystère, la tombe a laissé quelques indices sur les raisons pour lesquelles les Nazca ont commis des actes aussi macabres.

Les dommages causés à la troisième vertèbre ont confirmé que l'individu avait été décapité vivant ou juste après sa mort. Près du corps se trouvait un « pot à tête » (un pot avec une image de tête), et il datait de 450 et 550 après JC, lorsque la région de La Tiza n'était plus habitée.

Mais pourquoi enterrer quelqu’un sur un site abandonné ? Peut-être que le défunt était désormais considéré comme un ancêtre et retournait ainsi sur un site ancestral. Le pot à tête, que les chercheurs soupçonnent d'être utilisé dans les rituels de fertilité, suggère que les Nazca auraient pu croire que la décapitation assurait la renaissance après la mort.