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Agriculteurs dévoyés par les banques et la mondialisation ...
Violences paysannes : ça suffit !
Par Yves Paccalet
Il fut un temps où « agriculture » et « harmonie » étaient synonymes. Hésiode rédigeait Les Travaux et les jours, Virgile composait Les Bucoliques, Bernardin de Saint-Pierre ou Jean-Jacques Rousseau célébraient l’union de la nature et du laboureur. On appréciait la douceur des campagnes et la paix des hameaux. On entonnait « Il pleut, bergère ! » ou « La Chanson des blés d’or »… Je sais, bien sûr, que la réalité quotidienne était différente, et la vie au village pénible et incertaine : je l’ai connue dans mon enfance. J’ai labouré à la sueur de mon front et mangé mon pain sec. Mais un certain bonheur d’exister s’était emparé des esprits. La civilisation rurale (une année bonne et l’autre non) avait trouvé son point d’équilibre, depuis que les hommes avaient inventé l’agriculture et l’élevage, il y a 10 000 ans, lors de la révolution néolithique.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article29290
Tags : revenir, agriculture humaine, devoyes, mondialisation
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