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Ah ! si seulement nous les avions écoutés, entendus, compris ...
Lorsque les faits nous donnent, hélas, raison…
9 septembre 2023 Roland HelieL'embrasement de tout le pays qui a marqué le début de l’été n’est que l’aboutissement logique des politiques menées par l’ensemble des gouvernements qui se sont succédé depuis une cinquantaine d’années en matière d’immigration. En effet, à force de se voiler la face et de nier les réalités, on finit par se retrouver face à des situations catastrophiques de plus en plus difficiles à gérer.
D’abord, revenons sur les faits. Un délinquant de 17 ans dénommé Nahel Merzouk, consommateur de stupéfiants, roulant à vive allure dans les rues de Nanterre (92) au volant d’une voiture de luxe alors qu’il n’a pas l’âge d’avoir le permis de conduire, refuse d’obtempérer lors d’un contrôle de police… Ce garçon, c’est le moins que l’on puisse dire, n’a pas hésité à prendre des risques inconsidérés. Or, lorsque l’on prend de tels risques, il faut en assumer les conséquences. Certes, l’issue fatale de ce “GymKhana” urbain est sans doute regrettable pour Merzouk mais, qu’on le veuille ou non, elle fait partie des écueils éventuels du “jeu”…
Ce qui est le plus regrettable encore, c’est la tournure que prirent les événements suite à ce fait divers hélas trop fréquent. Des nuits d’émeutes d’une rare violence se sont succédé à travers la France, des dizaines de villes furent saccagées et des centaines de magasins pillés. Fait nouveau, ces violences ne touchèrent pas seulement ce que l’on appelle pudiquement “les quartiers” (entendez les zones dominées par les populations d’origines diverses), elles embrasèrent l’ensemble du territoire national, y compris parfois les communes les plus reculées.
Alors, comment en est-on arrivé là ?
Le développement de l’immigration, dans la seconde moitié du XXe siècle, voulu par les dirigeants de la planète, encouragé à la fois par la haute-finance apatride à la recherche de profits immédiats (baisse des salaires, docilité supposée des immigrés due à la précarité…) et les syndicats marxistes à la recherche d’un prolétariat de substitution (le prolétariat français s’étant peu à peu rallié au camp national) et orchestré par les lobbys humanitaristes peu scrupuleux à l’affût de juteuses subventions, le tout sous l’œil bienveillant des médias aux ordres, ne pouvait, à terme, qu’engendrer la situation actuelle. Les brassages de populations étant immanquablement synonymes de déracinements et de pertes des repères civilisationnels.
Déjà, il y a 50 ans, des voix se sont élevées.
Dès le début des années 1970, des voix téméraires se sont élevées en France et en Europe pour dénoncer l’immigration incontrôlée. Ce furent les nationalistes du mouvement Ordre nouveau en 1973, puis l’immense écrivain Jean Raspail avec son roman prémonitoire le Camp des saints qui fit grand bruit à l’époque et, bien sûr, le Front national de Jean-Marie Le Pen à travers les multiples campagnes électorales auxquelles il participa. Plus tard, de nombreux mouvements et associations, ainsi que des intellectuels de renom, tels Jean-Yves Le Gallou, Renaud Camus ou Éric Zemmour et bien d’autres leur emboîtèrent le pas et sonnèrent le tocsin. Tous payèrent très cher leur lucidité et leur engagement… Honneur à eux d’avoir eu raison alors que leurs contemporains se complaisaient dans un aveuglement confortable.
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