Comme tant de personnes, j'ai adoré Jacques Chancel. C'était l'époque de la télé délicate et de qualité. Quand il interrogeait une personne connue, ou même moins connue, il essayait de nous faire rencontrer ce qu'il y avait de plus intéressant à savoir et à aimer d'elle. Pas la télé poubelle d'aujourd'hui : "tu couches avec qui ? tu te drogues avec quoi ?" C'était un délice. Je l'ai moins suivi quand il est passé à la télé. J'aimais cette forme de rêverie que laissait la radio.
La radio qui a accompagné toute ma jeunesse.
Mes parents avaient un poste de TSF dans leur chambre et papa avait installé un écouteur dans ma chambre et je me souviens d'un raconteur merveilleux qui s'appelait Stéphane Pizzela. Une voix, là aussi, extraordinaire, des musiques ... Son émission s'appelait "Les nuits du bout du monde" et je découvrais le monde. Une dont je me souviens, la seule d'ailleurs, c'est quand il a raconté les atrocités des Japonais quand ils ont occupé la Chine ... le monde c'était aussi ça.
Les mots étaient pesés, choisis ... à cette époque la radio complétait notre instruction familiale et scolaire.
http://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phane_Pizella
http://www.franceinter.fr/blog-france-inter-a-50-ans-france-inter-en-1967-la-radio-qui-vous-emmene-au-bout-du-monde