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Au lieu de brailler "Free Palestine" allez combattre avec eux ?
[Point de vue] Neuf ans après l’attentat, le Bataclan résonne de slogans propalestiniens
Ils n’auront même pas attendu une décennie, en guise de délai de décence élémentaire. Moins de neuf ans après les attentats du 13 novembre 2015, qui frappèrent le Stade de France, les terrasses des restaurants parisiens mais aussi le Bataclan, où avait lieu un concert des Eagles of Death Metal, aucune expérience n’a été tirée par qui que ce soit. Entrés, hier en France, grâce à la passoire sécuritaire de l’Union européenne et de l’espace Schengen, les terroristes d’aujourd’hui peuvent virtuellement rejoindre notre pays avec la même facilité. Sidérés, hier, par la violence de cette attaque qui touchait, disait-on alors, à notre art de vivre, les Parisiens ont résisté quelques mois à leur manière (en continuant d’aller boire des coups), mais ils se refusent à analyser les causes profondes du problème. « Choqués », hier, par ce surgissement de la barbarie dans un pays qui a fait du divertissement sa seule véritable valeur, les Français continuent de plébisciter des artistes qui sont, au mieux, indifférents à ce qui s’est passé. Et au Bataclan, le 17 février, un concert avait lieu - et c’est Muzna Shihabi, épouse du journaliste Benjamin Barthe (responsable du Proche-Orient pour le journal Le Monde), qui en parle le mieux.
Sur son compte X, en effet, cette dame partage une courte vidéo de la fosse du Bataclan. On y entend la foule scander « Free Palestine », ce slogan pro-palestinien dont le fond, pour légitime qu’il puisse paraître à certains, a pris une tout autre dimension depuis l’attaque du 7 octobre 2024 par le Hamas.
L’avocat Gilles-William Goldnadel, qui relaie le post, ajoute une information intéressante : Muzna Shihabi serait poursuivie pour avoir fêté les massacres du 7 octobre. La boucle serait, en quelque sorte, bouclée. Les assassins du 13 novembre n’ont certes pas agi par antisionisme, mais ils sont, au fond, de la même espèce que ceux qui ont torturé et tué des civils, des femmes et des enfants : les deux équipes étaient composées d’islamistes ultraviolents, mus par une haine viscérale de l’Occident au sens large - et, dans le cas du 7 octobre, du peuple juif en particulier, par un curieux amalgame. Et il y a, évidemment, quelque chose d’indécent à utiliser la salle de concert meurtrie par des extrémistes pour pousser le cri de ralliement d’autres extrémistes.
Le haut lieu de la douleur française causée par la barbarie islamiste , occupé par les soutiens du Hamas . Le tout célébré par Muzna épouse palestinienne de benjbarthe rédacteur du Monde chargé du Proche Orient , poursuivie pour avoir fêté le 7/10 . 3 symboles en 1.
— G-William Goldnadel
https://www.bvoltaire.fr/neuf-ans-apres-lattentat-le-bataclan-resonne-de-slogans-propalestiniens/https://www.causeur.fr/shkoon-ils-scandent-free-palestine-au-bataclan-276592
Tags : palestine, lieu, bataclan, octobre, concert
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