XIXème siècle
« Dans l'ensemble (...), les hommes de 1830 sont chevelus et fort mal peignés. Voyez le jeune Alfred de Vigny [portrait ci-dessus], sous-lieutenant aux gardes du corps, il est bouclé comme un enfant de choeur. Voyez la tignasse de Berlioz, les broussailles de Balzac, les grandes mèches de Victor Hugo, les ondulations de Lamartine ; voyez Chateaubriand fièrement, noblement décoiffé : on se demande si ces grands hommes se peignaient jamais. Pourtant, César Birotteau, soyons-en certains, devait débiter brillantine et cosmétiques : la "bandoline", pour fixer les cheveux rebelles, était fort estimée au début du règne de Louis-Philippe ; mais sans doute n'était-il point élégant de paraître dompter la fougue des chevelures (...).
http://www.lesnouveauxdandys.fr/2014/02/cheveux-barbes-et-moustaches-au-xixe-siecle-un-manifeste-politique.html