Il y a eu une époque, avant 1914 ? où la maison où je vis était la seule d'un chemin qui est devenu rue. Entre les deux guerres 2 maisons se sont construites juste après, au delà les mêmes jardins ou vignes qui autrefois avaient certainement appartenu à la famille de Monti, ma maison devait en être un fermage sans doute.
Quand je promène mon chien ... je me souviens ... les rues étaient chemins !
La Loire est à une 1/2 h à pied de chez moi, tout droit, à descendre et il a été un temps ou cette rue qui descend était une colline douce qui descendait vers le bourg qui date des Romains ... quand je lis ce poème, je pense à cette colline pratiquement inhabitée à part quelques fermes ...
"Les collines sont toujours plus belles que les constructions de pierre. On mène à la ville une existence artificielle. La plupart des gens ne sentent jamais la terre sous leurs pieds, ne voient pas pousser les plantes autrement qu’en pots, et leurs regards ne se portent pas au-delà des lumières de la ville, pour saisir le charme d’un ciel de nuit parsemé d’étoiles. Quand on vit à l’écart des accomplissements du Grand Esprit, on oublie vite ses lois."
Walking Buffalo