Le passe-temps de la collecte de cheveux peut sembler étrange, mais cette curieuse denrée est devenue utile pour les historiens modernes ayant accès aux techniques d'analyse de l'ADN. Tester les cheveux a produit de nombreuses informations historiques qui auraient autrement été impossibles sans perturber les lieux de repos du défunt. Bien que les informations ADN aient été utiles pour résoudre les différends sur la lignée, elles ont également pu nous en apprendre beaucoup sur la vie et la mort de personnages célèbres. (listverse)

Pourquoi George III est devenu fou ...

Le monarque fou le plus célèbre d'Angleterre ne l'a pas toujours été - ses comportements étranges étaient épisodiques. Quelques jours au cours de son long règne entre 1760 et 1820, sa majesté babille de façon absurde, agresse les gens de sa cour et a des hallucinations. En dehors de ces épisodes, le roi a pu reconnaître sa propre folie, l'émouvant jusqu'aux larmes. La cause de sa folie incohérente est restée un mystère après sa mort. Certains suggéraient une psychose, d'autres un empoisonnement au plomb.

Une théorie avancée en 1969 suggérait que le roi souffrait de porphyrie, une maladie héréditaire rare identifiée pour la première fois au XXe siècle. Les personnes atteintes de porphyrie peuvent éprouver de la confusion, des hallucinations, de la paranoïa et d'autres symptômes de maladie mentale. Cependant, il est en fait causé par l'insuffisance d'un composé présent dans les globules rouges. Seulement 10% des personnes possédant les bons gènes souffrent réellement de porphyrie, mais les déclencheurs connus incluent le stress, l'exposition au soleil et l'arsenic. Ce dernier est le plus important dans ce cas.

En 2005, des scientifiques ont testé les mèches de cheveux du roi et ont découvert des niveaux élevés de plomb et d'arsenic. Combiné à la porphyrie diagnostiquée chez certains de ses descendants, cela fournit une explication plausible à la maladie du roi. Mais d'où vient l'arsenic ? Les notes originales du médecin révèlent que c'était dans la médecine, ce qui rendait le roi plus fou.