4 juillet 2022 Martin Moisan

Ce qui était prévisible depuis le début est en train de se produire en Ukraine. Zelenski ayant refusé de prendre en compte la réalité du rapport de forces et ayant écarté toute discussion avec les russes tant que c’était encore possible, et tant que leurs demandes restaient encore largement à son avantage ; ce qui devait advenir s’est produit. La force s’est exprimée avec les conséquences que nous observons aujourd’hui.

L’armée ukrainienne, est en train de s’effondrer sous les coups de boutoir de l’artillerie russe qui mène une campagne exemplaire en tous points ; notamment par l’ampleur des résultats obtenus au regard de la parcimonie des moyens engagés. C’est au point que les états-majors et les écoles de guerre du monde entier et surtout de l’Otan, pourront longtemps se pencher sur la manière dont cette opération spéciale a été conduite par les généraux russes. Si peu de moyens mis en œuvre pour une avancée territoriale aussi rapide, à cette échelle et sur un front aussi large, cela restera comme un modèle dans les annales de la guerre.

À l’inverse, la conduite des opérations coté ukrainien et donc otanien, restera un contre-exemple de tactique défensive. Pourtant depuis 2014 l’armée ukrainienne avait eu tout le temps de s’organiser et de préparer ses positions. Elle avait été largement armée et entrainée par les américains et par l’Otan. Surtout, depuis le début de l’opération spéciale russe, elle a encore reçu de l’armement moderne en quantités colossales, de l’argent par milliards, des mercenaires, de l’encadrement de haut niveau, des officiers sur le terrain, des forces spéciales de l’Otan, des conseils tactiques, des conseils stratégiques et du renseignement satellitaire du plus haut niveau.

Rien de tout cela n’aura suffi. Et voilà que maintenant Zelenski réclame 5 milliards par mois.

Bref, le désastre est consommé. Ce n’est maintenant plus qu’une question de temps, l’armée russe va conquérir tout le territoire de Novorossia, c’est à dire la partie la plus riche de l’Ukraine, de la Transnistrie à Kharkov.
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