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Ces idoles qu'on nous inflige ...
Greta, Assa, Mila et moi…
L'éditorial d'Elisabeth Lévy
Fin 2019, Greta Thunberg était élue personnalité de l’année par le magazine Time. Un an plus tard, c’est Assa Traoré qui est mise à l’honneur par l’hebdomadaire new-yorkais comme l’une des « gardiennes de l’année ». À première vue, il n’y a pas grand-chose de commun entre l’ado boudeuse à nattes et la néo-Black Panther à crinière. Sauf que toutes deux ont accédé en quelques mois au statut d’icône planétaire. Nul ne se proclamant raciste ou favorable au réchauffement climatique, elles mènent des guerres déjà gagnées : risque minimal, gratification maximale. Dans le monde entier, elles sont devenues les égéries des élites boboïsées et connectées constituées par l’alliance du business, du show-biz et des minorités revanchardes. Aussi font-elles un tabac dans les lieux où se fabrique l’opinion éclairée, des médias aux universités.
On se rappelle le spectacle ridicule de sommités onusiennes ou européennes écoutant avec ravissement la Croisée du carbone leur faire la leçon du haut de ses 16 ans et la ridicule gretamania, avec unes de journaux dithyrambiques et éditos énamourés, qui s’est emparée de la France quand la demoiselle nous a fait l’honneur d’une visite. De même, la patronne du comité « Justice pour Adama », qui est, selon le Time, « l’un des visages du combat pour la justice raciale en France », est, des deux côtés de l’Atlantique, une coqueluche des journalistes, qui l’invitent à disserter doctement sur les violences policières et le racisme de la société française, et des politiques de gauche – même Yannick Jadot fait génuflexion.
https://www.causeur.fr/greta-assa-mila-et-moi-189665
Tags : greta, assa, fausses idôles, ridicule ONU
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