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Chassons du pouvoir tous les responsables de notre « juin 40 » sanitaire
Comme Rioufol, comme Zemmour, comme tant d’autres, je me demandais pour quelle raison les patients Covid-19 des hôpitaux saturés du Grand Est n’étaient pas envoyés dans le secteur privé dont le personnel était, d’après les directeurs des cliniques, au chômage technique.
L’explication est enfin arrivée. Les ARS et donc certainement le sieur Lannelongue n’ont pas accepté l’aide du secteur privé parce qu’ils n’avaient pas de grilles tarifaires et donc ne savaient évaluer le montant de la facture. Jacques Marseille avait dit que « la France était une sorte d’Union soviétique qui avait réussi » pour décrire le poids de l’administration tatillonne, pesante qui corsète les citoyens quand cela l’arrange.
Avec la non-maîtrise totale de la pandémie, notre Tchernobyl à nous, on sait maintenant que Jacques Marseille avait tort, la France de Macron et l’Union soviétique n’ont rien à envier l’une à l’autre.Chaque jour apporte son lot de scandales à la mode URSS.
Des infirmières obligées de prendre des sacs poubelle en guise de blouse de protection, d’autres qui ouvrent des cartons de surblouses chinoises pour constater qu’elles se déchirent dès qu’on les effleure, d’autres qui comparent les masques chinois avec des masques français et s’aperçoivent que les premiers, presque transparents, n’ont pas même la qualité du papier à cigarettes.
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