On croyait tout connaître du saumon d’élevage : les poux de mer qui lui grignotent la peau et dont on tente de le débarrasser en le trempant dans des bains antiparasitaires, le repas de farines animales fabriquées avec des restes de congénères, de poulet ou de cochon, additionnées de colorants pour rosir sa chair à souhait, les antibiotiques déversés dans l’eau afin de prévenir les épidémies dues à la promiscuité…

 L’étude publiée ce mois-ci par 60 Millions de consommateurs confirme que le salmonidé d’élevage est aussi farci de métaux lourds, comme le mercure, le cadmium ou l’arsenic. À l’occasion on découvre une autre joyeuseté. L’éthoxyquine, « EQ » de son petit nom, est un antioxydant que les fabricants de granulés pour poissons ajoutent dans la pitance pour qu’elle ne rancisse pas trop vite lors du transport en cargo. Inventé dans les années 50 par Monsanto, il a aussi été utilisé après récolte sur les pommes et les poires, histoire d’éviter qu’elles ne brunissent.
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