Au milieu des années 1990, plus de 1 000 camions de pelures d'orange et de pâte à l'orange ont été délibérément déchargés sur un pâturage stérile dans un parc national costaricien. Aujourd'hui, cette zone est couverte de forêts luxuriantes et chargées de vigne.
Une équipe dirigée par des chercheurs de l'Université de Princeton ont enquêté sur la terre 16 ans après la dépose des écorces d'orange. Ils ont constaté une augmentation de 176% de la biomasse aérienne - ou du bois dans les arbres - dans la zone de 3 hectares (7 acres) étudiée. Leurs résultats sont publiés dans la revue Restoration Ecology.
Cette histoire, qui implique un procès litigieux, met en évidence le pouvoir unique des déchets agricoles non seulement de régénérer une forêt mais aussi de séquestrer une quantité significative de carbone sans frais.
"Ce n'est pas seulement une victoire gagnante entre l'entreprise et le parc local. C'est une victoire pour tous."

Les restes de jus d'orange ne sont pas à jeter à la poubelle quand on a un compost, ce qui est mon cas, et tous ces déchets, plus tard, aideront à faire pousser des plantes.
Bon, c'est vrai qu'au moment de la décharge des camions, la terre faisait triste mine.