-
De l'urgence d'être r*cistes !!!
La horde écrase la notion d’individu.
Plus encore, la masse indifférenciée des esclaves-prédateurs supprime jusqu'à l’idée d’individualité plausible.
L’époque commande, les importés sont là, dans les gares, dans les rues, les magasins, à la piscine, au cinéma...
Dans les faits, le choc permanent de soi avec l’autre – c’est à dire la multitude infinie de tous ces autres – interdit, bloque, supprime toute parole, toute velléité d’échange.
On est surtout dans l’urgence de l’oxygène mental, de l’horizon dégagé, du repère culturel, d’une appartenance à son propre passé...
Le regard embrassera les rondeurs d’un immeuble haussmanien, accrochera une enseigne un peu datée, suivra une bagnole des années 80, sourira aux notre d’une chanson française, s’éclairera à l’ovale d’un visage enfin pâle.
Respirer, enfin. Respirer à nouveau.
Opposition entre l’hémisphère civilisée qui appréciera toujours la rencontre avec un étranger, et l’hémisphère reptilienne qui fuira et combattra le surnombre.
Nous avons perdu le luxe d’un choix et, avec cela, la possibilité même de considérer la pertinence d’un dialogue.
Ces quelques lignes pour tenter d’expliquer ces mots qui se sont imposés à moi alors que je sortais du métro parisien :
“le r*cisme, c’est l’urgence.”
J.-M. M.
Blog Ekman sur Tumblr
Tags : d’un, respirer, enfin, supprime, imposes
-
Commentaires
Bonjour,
Eh bien, dites donc, vous êtes la première à m'offrir une réaction aussi forte.
Je ne vais pas vous répondre aussi longuement, mais je vous remercie pour ce beau texte.En 1960, imaginez, j'ai épousé un métis, mon beau-père était Guadeloupéen. Vous dire que ma famille était contente .. non, mais dès qu'elle l'a mieux connu, elle l'a adoré, il était tellement tout.
Je ne suis pas raciste, je suis plutôt intolérante. Quand les premiers maghrébins ont arrivés, ils ne nous ont rien imposé, ils vivaient parmi nous, comme nous, leurs enfants allaient aux mêmes écoles que les nôtres, j'ai un ex-gendre Marocain, j'ai de très bon rapports avec lui.
Ce que je déteste, c'est cette masse grouillante qui a définitivement modifié notre vie.
Je vais vous dire, mon beau-mère, noir de chez noir, ne reconnaîtrait pas son Pays.
Quant à Depardieu, si je l'ai adoré dans certains films classiques, ce n'est pas ma tasse de thé mais j'essaie de faire la différence entre le grand acteur qu'il fut et l'épave qu'il est devenu, mais je n'aime pas trop cette rage des femmes qui crient au viol 20 ans après.
J'ai 84 ans et j'avoue que le niqab, les mosquées, le muezzin et tous ces gens louches qui traînent dans nos rues, ça m'attriste et me fait peur. Je fus socialiste toute ma vie mais je les ai fuis pour des horizons plus à droite où je sens un sens plus aigu du Pays.
J'ai été heureuse de faire votre connaissance.
Belle journée. Ici il pleut.
Ajouter un commentaire
Au début, j'ai pensée que vous aviez une nostalgie de la france d'avant, de sa culture, et qu'effectivement je peux parfaitement comprendre que vous vous sentiez de moins en moins en france.
Que beaucoup de migrants viennent ici pour les avantages, au lieu de réellement aimer la france et sa culture. Mais en lisant d'autres de vos propos sur un autre site, j'ai l'impression que vous ne voyez la notion d'étranger que par un seul spectre : celui de la haine. Vous les voyez comme des meurtriers, des barbares, et vos propos semblent venir d'un réel racisme et non pas d'un amalgame entre racisme et désinculture.
Car je vais vous surprendre, mais je suis indienne, adoptée depuis 1983 par des français (mon père, aujourdh'ui à la retraite participe activement à la culture française, puisqu'il est historien et écrivain et a enseigné dans un des plus grands lycées de france). Je suis moi-même très intéressée par l'idée de la culture, telle que la poésie, philosophie, les arts (musique classique, art classique..)
J'écris également des livres ou des poèmes, j'ai donc l'amour du langage également. Je pense donc qu'une partie du souci est une perte de la culture française, mais on le voit également à la désévolution des jeunes français actuels.
Mais à vous lire, votre souci est un souci de couleur de peau, pas uniquement de culture ou de se sentir envahi par l'autre, cet étranger. Pourtant la france a également chercher à coloniser et à convertir d'autres pays. Nous ne sommes pas tout noir ou tout blanc.
De même que vous, qui partagez l'amour des mots ou de la culture française, je n'ai pas compris si vous défendiez réellement Depardieu ou si vos propos étaient ironiques, mais votre post à ce sujet est d'une grande vulgarité (bien maniée, mais cela reste très vulgaire quand même).
Quel dommage pour la culture française également. (Je ne peux pas défendre Depardieu, même si je ne suis pas féministe car elles sont trop extrêmistes à mon sens), mais si des femmes venaient la peur au ventre pour travailler avec lui, c'est qu'il y avait un problème.
Bref, de mon coté, j'adore la culture française, telle que les impressionnistes et je me passionne pour la musique classique, la poésie d'une façon générale....j'ai beau être étrangère visuellement, cela ne m'empêche pas d'aimer la culture française, mais également la culture en générale et de vouloir que cela perdure.
Par contre, vous, j'ai la réelle impression que votre racisme n'est pas uniquement ce souci de culture, ou d'envahissement de votre pays mais bien la couleur de peau ou le fait que l'autre soit différent.
Car à vous lire, vous avez une vision très restreinte de ce qu'est l'étranger.
Je suis étrangère, (même si j'ai la nationalité française), et pourtant je ne suis pas une extrêmiste, ni une terroriste, je suis même quelqu'un d'assez intellectuel, qui aime l'art et la culture.
Je pense qu'il est parfois une question d'individu que de généraliser une communauté toute entière.
Donc faites attention au spectre à travers duquel vous pouvez voir les choses. Que cela ne restreint pas votre pensée, ni votre "humanité", car l'étranger, parfois n'en est pas un, ou seulement à travers sa couleur de peau.
Mais je trouve personnellement que j'honore bien plus la culture ou la culture française que certains jeunes français, qui passent leur vie devant les jeux videos ou leur téléphone. Je connais les peintures de Berthe Morisot, d'Armand Charnay, et la plupart des impressionnistes, et beaucoup d'autres choses de la culture française (et autres, car je pense que le problème n'est pas uniquement le concept de l'étranger, mais la désinculture et la désinctuellisation du monde, l'incapacité à réfléchir par soi-même) j'ai même été mariée à un breton dont le grand-père était maire d'un petit village breton et résistant mort en déportation etc.