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Des putes, c'est bien ce que je disais ...
Quand on a exercé un "métier de pute" peut-on diriger la France ?
Par Emmanuel Maquereau
"Dieu, gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge !", nous apprend l’adage. Ce sont en effet les soutiens de notre futur président qui en parlent le mieux. Alors que 40% des électeurs se déclarent indécis à un mois du premier tour des élections présidentielles, les sondages désignent deux finalistes en puissance : Marine Le Pen et Emmanuel Macron.
Dans cette configuration, l’issue du second tour tournerait à l’avantage du candidat d’En Marche qui bénéficierait alors de ralliements venus de tous les horizons : Robert Hue, ex-Président du Parti Communiste, Daniel Cohn-Bendit, François Bayrou, Manuel Valls, Jean-Yves Le Drian et tant d’autres dignitaires de gauche, du centre et de droite qui s’apprêtent à le rejoindre. Le 24 mars, Benoît Hamon se désolait de toutes ces trahisons déclarées et à venir dont il ne pouvait imaginer l’ampleur au soir de la primaire socialiste.
Les intentions sont également très obscures chez Les Républicains. Il est probable qu’au premier tour nombre d’entre eux se porteront discrètement sur Emmanuel Macron tant leur « champion » semble avoir perdu tout crédit à la suite des soupçons d’enrichissement personnel et familial qui pèsent sur sa candidature. Il ne fait aucun doute que celles et ceux qui ont lâché Fillon dès les premières révélations du Canard Enchaîné, l’invitant à se désister en faveur d’un autre candidat LR/UDI, hésiteront à lui accorder leur confiance donc leur suffrage. Ils seront nombreux. L’affaire semble donc pliée… si l’on ne tient compte des 40 % d’électeurs qui n’ont pas arrêté leur choix. C’est à ceux-là que je m’adresse.
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Tags : présidentiables, putes, tour, premier, abstention
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