Les attitudes envers le mariage interracial ont radicalement changé, au cours de la dernière génération seulement. Aux États-Unis, il y a à peine 43 ans, le mariage interracial était devenu pleinement légal dans les 50 États. Aujourd'hui, dans de nombreux pays, le mariage interracial est monnaie courante et la plupart n'y réfléchissent même pas. Cependant, comme nous le savons tous, il n'en a pas toujours été ainsi dans le passé. Cette liste comprend des individus qui n’ont pas laissé les préjugés de la société prendre leurs décisions dans la vie et ont également ouvert la voie aux couples interraciaux à l’avenir. (listverse)

Samuel Coleridge-Taylor et Jessie Walmisley
Marié en 1899 ...

Au tournant du XXe siècle, Samuel Coleridge-Taylor était l'un des compositeurs britanniques les plus remarquables et les plus célèbres. Il est né d'une mère blanche et d'un père noir et a grandi dans la banlieue londonienne de Croydon. À seulement 23 ans, il a produit son œuvre la plus célèbre ; une comédie musicale appelée Hiawatha’s Wedding Feast. Certains le décrivent comme l'un des événements les plus remarquables de l'histoire musicale anglaise. Coleridge-Taylor a épousé Jessie Walmisley en 1899. Elle était pianiste et camarade de classe de Samuel au lycée. La famille de Jessie s’est opposée avec véhémence au mariage et a fait tout ce qui était en son pouvoir pour l’empêcher. La veille du mariage, Mme Walmisley a invité Samuel au domicile familial où elle et son mari lui ont serré la main dans un geste formel d'acceptation. Coleridge-Taylor et sa famille ont été la cible de mauvais traitements de la part de groupes de jeunes de la région qui l'ont interpelé à plusieurs reprises avec des commentaires insultants sur la couleur de sa peau. Sa fille s'est souvenue plus tard «quand il les a vus approcher le long de la rue, il a tenu ma main plus fermement, la saisissant jusqu'à ce qu'elle lui fasse presque mal.» Le 1er septembre 1912, Samuel Coleridge-Taylor est décédé d'une pneumonie compliquée par l'épuisement dû au surmenage. Il n'avait que 37 ans. Des centaines de personnes se sont rendues à ses funérailles et à un concert commémoratif qui a eu lieu pour recueillir des fonds pour sa veuve et ses deux enfants, Hiawatha et Gwendoline, qui poursuivraient tous deux une carrière musicale.

Fait intéressant: il est apparu que les éditeurs de Wedding Feast de Hiawatha n’avaient payé à Coleridge-Taylor que 15 guinées (15,75 £) pour la composition, ce qui a valu à l’entreprise une fortune. Leur refus d'accorder à la veuve une redevance équitable a entraîné la formation de la Performing Rights Society, qui a exigé des redevances équitables pour les compositeurs en Grande-Bretagne depuis.