• Faut-il tout mettre sur le dos des herbicides ?

    Un éleveur herbager depuis 30 ans, amoureux de la nature et grand observateur de son environnement explique qu'il existe une autre cause à la disparition des oiseaux : la prolifération d'autres animaux.
    Le faucon crécerelle, très commun il y a 10 ans, est devenu rarissime. Le responsable ? le choucas des tours qui, confronté à une pénurie de sites de nidification n'hésite pas à dénicher le rapace. Pour la même raison, le pigeon colombin a disparu.
    Il pense que certains rapaces nocturnes, comme la chouette effraie, ont subi le même sort. De plus les choucas pillent de très nombreux nids d'hirondelles pour apporter des protéines à leurs jeunes.
    Dans le même ordre d'idée on constate que les renards sont présents à des densités supérieures. Avec un tel peuplement chaque mètre carré de leur territoire est fouillé lors de la période d'élevage des jeunes.
    Les oiseaux nichant au sol (alouettes, perdrix, vanneaux et autres petits échassiers ...) n"ont pratiquement aucune chance de mener leur couvée à terme.
    Bon, l'homme est quand même derrière tout ça en ayant déréglé un monde bien ordonné.

    Faut-il tout mettre sur le dos des herbicides ?


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