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Futurs esclaves ...
Par Gérard Filoche
Il y a 2 ans, le 11 janvier 2013, était signé l’ANI (« accord national interprofessionnel ») entre le Medef et la CFDT essentiellement.
Ses promoteurs organisaient dans les médias une campagne qui magnifiait les « avancées de ce texte » : ainsi Nadjat Vallaud-Belkacem publiait une tribune inouïe – encore plus à la relecture 2 ans après – pour valoriser « une avancée décisive. Un seuil minimal horaire de travail s’imposera désormais dans la signature du contrat à temps partiel. Il a été fixé à un niveau élevé : 24 heures par semaine. Cette disposition est une conquête sociale de premier plan » pour les femmes car 3,7 millions de françaises travaillent à temps partiel, soit un tiers de l’emploi féminin.
Elle le qualifiait d’historique : « Que les partenaires sociaux se soient attelés à améliorer les Droits de ces femmes précaires est en soi un changement historique qu’il faut saluer pour ce qu’il est : la conséquence d’une volonté de faire avancer l’égalité entre les femmes et les hommes au travail. » À l’époque, nous avions critiqué cet accord dans son entier et en particulier sur la question du seuil de 24 heures, en démontrant que cela ne se ferait pas, qu’il existait 6 dérogations majeures, et que le patronat l’empêcherait en pratique.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article27552
Tags : syndicats, femmes, abandon, pourris, temps
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