Çà et là, les bruits de fermetures Éclair rompent le silence matinal, des têtes encore froissées passent au-dehors des tentes, d'autres s'observent, hagardes, dans un miroir de récupération adossé à un platane, avant quelques ablutions. Peu à peu, le camp de fortune s'éveille, plus dense encore que la veille, au milieu de bâches tendues, de détritus, de cordes où s'étirent mille et un linges à sécher, dans des pestilences d'urine et d'excréments humains. Dans le triangle métro de Stalingrad, quai de Jemmapes et avenue de Flandre, au carrefour des Xe et XIXe arrondissements de Paris, de nouvelles tentes de migrants repoussent chaque jour les mètres linéaires de cette «jungle» dans la ville.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/10/31/01016-20161031ARTFIG00245--paris-la-mini-jungle-de-stalingrad-crispe-les-riverains.php

Ce n'est pas en vidant Calais et en saupoudrant toute la France de migrants que les choses vont s'arranger.
Nous avons pillé leurs pays, nous y avons installé des gouvernements corrompus, des passeurs les encouragent à venir vers l'eldorado européen. Nos gouvernements nous demandent de les accepter de les aider. Je suis sûre que si toutes les personnes faisant partie du haut de la pyramide financière française installait des mobil-homes dans leurs parcs et jardins les Français se sentiraient peut-être un peu moins étouffés.
La misère du monde est orchestrée et la nôtre l'est aussi !