Al Capone restera à jamais dans l'histoire comme l'un des gangsters les plus notoires de tous les temps. Malgré d'innombrables représentations sur grand écran ou à la télévision, peu de lumière a été faite sur les dernières années de sa vie. Ces dernières années décrivent non seulement un homme impuissant et vaincu, mais laissent aussi un regard intime sur son temps passé sur le célèbre rocher Alcatraz.

Poursuites et Injections ...

En juillet 1938, le Chicago Tribune publie un rapport documentant le déclin de Capone. Une ville qui ne connaissait qu'un homme puissant et impitoyable avait maintenant un aperçu imprévu d'un patient brisé dont l'esprit avait cessé de fonctionner. Malgré les informations selon lesquelles le gangster avaient souvent été une nuisance pendant son emprisonnement, le journal a souligné que Capone, qui était maintenant dans une étourdissement continu, n'était pas violent et n'avait plus besoin d'une camisole de force.

Une description aussi anodine ne suffisait pas à influencer la ville de Miami Beach, qui dénonçait sans surprise l’arrivée de Capone en Floride. Craignant la violence et la corruption qui caractérisaient le passé de Capone, les fonctionnaires de la ville ont poursuivi le gangster. Ils ont déclaré que sa nouvelle maison était «une menace pour la sécurité et le bien-être des résidents».

Un tel procès était toutefois insignifiant pour un homme dont l'esprit ne pouvait plus fonctionner correctement. Bien que les meilleurs soins médicaux lui aient été accordés, certaines des formes de traitement prescrites étaient discutables. Exemple : pour lutter contre la syphilis en augmentant sa température corporelle, les médecins ont administré des injections à Capone pour induire le paludisme, une inoculation délibérée qui s’est avérée inutile.