Al Capone restera à jamais dans l'histoire comme l'un des gangsters les plus notoires de tous les temps. Malgré d'innombrables représentations sur grand écran ou à la télévision, peu de lumière a été faite sur les dernières années de sa vie. Ces dernières années décrivent non seulement un homme impuissant et vaincu, mais laissent aussi un regard intime sur son temps passé sur le célèbre rocher Alcatraz.

La pénicilline ...

Au début des années 1940, Capone, en surpoids, manquait de coordination mentale et physique et souffrait de crises d'épilepsie. Marchant souvent rapidement dans un mouvement saccadé, il sifflait et fredonnait tout en parlant à des êtres imaginaires.

Ce n’est qu’en 1942 que la pénicilline est devenue disponible. Cependant, avec le War Production Board imposant un quota strict sur l'antibiotique, il était exceptionnellement difficile à obtenir.

Heureusement pour Capone, le Dr Joseph E. Moore a réussi à acquérir le médicament, qu’il a administré à son célèbre patient. Il est intéressant de noter que Capone est l’un des premiers patients atteints de syphilis dans l’histoire de la médecine à être traité avec l’antibiotique.

Néanmoins, l’état mental de Capone s’était détérioré de manière irréversible à cette époque. Aucun médicament ne pourrait inverser la situation désespérée et mortelle du gangster. Cependant, la pénicilline a stoppé l’avancement de ses symptômes débilitants pendant un certain temps.