• Il fut un temps où tout cela était interdit ...

    Il est difficile d’imaginer que certaines de nos activités les plus banales auraient pu être punies par le passé. Pourtant, l’histoire regorge de lois particulières qui interdisaient des actes que nous tenons aujourd’hui pour acquis. Ces lois, souvent issues de croyances religieuses, de normes culturelles ou de tentatives de contrôle malavisées, reflètent à quel point les valeurs sociétales ont changé au fil du temps. Du sifflement en public à la célébration de Noël, voici dix activités quotidiennes qui étaient autrefois illégales dans différentes cultures et époques. (listverse)


    Marcher la nuit (Japon féodal) ...

    Pourquoi vous ne survivriez pas à la vie dans le Japon féodal

    Dans le Japon féodal, marcher la nuit était considéré comme une activité dangereuse réservée aux criminels, aux assassins et aux parias. Les patrouilles de samouraïs, appelées « doshin », imposaient des couvre-feux stricts et les roturiers qui s’aventuraient dehors après la tombée de la nuit sans autorisation pouvaient être arrêtés, voire exécutés. La nuit était considérée comme le domaine des yakuzas, des ninjas et d’autres personnages de l’ombre, et rester à l’intérieur après le coucher du soleil était essentiel pour maintenir l’ordre social et la sécurité.

    La peur du crime nocturne était si intense que des villages entiers fermaient leurs portes à la tombée de la nuit, ne laissant que quelques individus de confiance, comme les samouraïs, patrouiller dans les rues. Les marchands et les fonctionnaires itinérants recevaient des laissez-passer spéciaux s’ils devaient se déplacer la nuit, mais même eux risquaient une confrontation avec les samouraïs s’ils ne suivaient pas les protocoles appropriés.

    Cette loi ne visait pas seulement à prévenir le crime, c’était aussi un moyen de contrôler les mouvements de la population. La classe dirigeante voulait s’assurer que les paysans restent concentrés sur leur travail quotidien et ne participent pas à des réunions secrètes ou à des activités rebelles après la tombée de la nuit. Si les rues japonaises sont aujourd’hui réputées pour leur sécurité la nuit, cela n’a pas toujours été le cas, et marcher de nuit à l’époque féodale était une entreprise risquée.

     

     

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