Le tatoueur Jason Stieva  crée de l'art d'assemblage depuis près de 20 ans, étendant sa créativité au-delà de la chair et dans l'espace tridimensionnel. Depuis neuf ans, il travaille sur sa  série Gothic Times , qui a débuté lorsqu'il a acquis une partie d'un ancien domaine d'horloger. Mélangeant boîtiers et mécanismes avec d'autres matériaux trouvés, ses sculptures sont follement surréalistes et remplies de détails.

Pour  Léviathan – Arche de l'Apocalypse , Stieva a passé environ 15 mois à créer le bateau pirate fantomatique rempli de personnages sauvages. En tant que propriétaire de son propre studio de tatouage, Sinful Inflictions , son travail artistique se fait pendant son temps libre. "La sculpture est très différente du tatouage que je peux faire à tout moment", explique-t-il à My Modern Met. « Avec les sculptures, je dois être d’humeur à travailler dessus et ne pas être contraint par des délais. »
L'inspiration pour cette pièce a commencé lorsque Stieva a repéré une maquette d'un voilier montée au plafond d'un magasin qu'il visitait souvent. Après l'avoir admiré pendant un certain temps, il a commencé à créer une arche qui transporterait toutes sortes d'animaux et de créatures mutés. Le produit final mesure 8 pieds de haut, 7,5 pieds de long et environ 2,5 pieds de large.

« Dans l'ensemble, c'était le projet le plus intimidant sur lequel j'ai jamais travaillé et que je créerai probablement jamais », partage-t-il. « Il y a beaucoup de détails extrêmement fastidieux, de l’avant vers l’arrière, de haut en bas. Il a fallu des semaines pour couper les têtes de l'armée et poncer le dos de chacune pour être sûr qu'elles resteraient à plat une fois appliquées avec une pince à épiler. Trouver tous les personnages a pris un certain temps. Redessiner, démonter, reconstruire et rendre la structure de l'arche solide bien avant le début de la sculpture a pris un certain temps.

Aujourd'hui, le navire se trouve chez l'un des clients de Stieva, un collectionneur passionné qui a demandé à l'artiste de tatouer un navire sur sa poitrine. Et Stieva continue de construire, parcourant les vide-greniers, les marchés aux puces, les ventes aux enchères et les friperies à la recherche de plus de matériaux pour donner vie à ses sculptures fantastiques.
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