-
Il nous faudrait un La Fontaine pour nous parler du terrorisme des villes et du terrorisme des champs !!!
Les Soulèvements de la Terre : deux ans de sabotages, harcèlement et violences
Un mode opératoire violent
Fondé sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, Les Soulèvements de la Terre rassemble, à son origine, des militants de l’extrême gauche en quête d’un nouveau combat contre l’État.
Dès sa création, en mars 2021, le mot d’ordre est donné : « Concentrer nos forces pour cibler, boquer et démanteler. » Adieu, la désobéissance civile, jugée inopérante, place aux destructions et au sabotage.
Rythmé par des saisons de quelques mois, le mouvement rassemble alors des activistes radicaux, rejoints par quelques associations écologistes, venus des quatre coins du pays pour des actions coup de poing. Son mode opératoire ? Le sabotage. Vendanges sauvages dans les vignes de Bernard Arnault, désarmement d’une dizaine de canons à neige à La Clusaz, dégradations de retenues d’eau… Comme le souligne les services de renseignement, dans une note dévoilée par Le Parisien, « on constate que la protection de l’environnement est de plus en plus souvent mise en avant pour justifier l’action violente et clandestine ». Avant de s’en prendre aux méga-bassines des Deux-Sèvres, les Soulèvements de la Terre s’attaquait aux industriels. Le 11 décembre dernier, près de 200 activistes, vêtus de combinaisons blanches, s’introduisent de force dans l’une des usines du groupe Lafarge. En moins d’une heure, ils détruisent de nombreuses installations. Résultat de l’opération : quatre millions d’euros de dégâts. Si l’action n'est pas directement revendiquée par Les Soulèvements de la Terre, le mouvement s’en réjouit. Et rapidement, les soupçons des enquêteurs de la sous-direction antiterroriste du parquet d’Aix-en-Provence se portent contre le mouvement écologiste radical.
Tags : soulevements, terrorisme, sabotage, d’un, terre
-
Commentaires