L'onde est invisible
qui pousse plus loin les poissons,
lorsque à pas lents,
tu marches sur
la rive.
Ainsi le chant des oiseaux.
Tes oreilles reçoivent leur musique,
mais c'est autre chose qui repousse en toi les peurs,
les doutes, ouvre une brèche...
Autre chose, mais quoi ?
Impossible d'ouvrir les ailes pour monter vers cette ouverture.
Il te faut marcher encore.
Chanter aussi.
Chanter pour découvrir,
au coeur de ta propre voix,
ce noyau de clarté
qui, toujours, germe dans le chant.
Philippe Mathy