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Ils marchent ...
ils ne s'embrassèrent pas, tout était parfait sans baiser ;
puis elle posa sa tête sur son épaule ;
ils traversèrent l'impressionnante allée des Limousins,
s'enfoncèrent dans les ombres humides de la forêt ;
ils marchèrent lentement,
en titubant un peu à cause de leur différence de taille
mais aussi parce qu'il n'est jamais facile d'être parfaitement synchrones
au début d'une histoire d'amour.
On doit apprendre à écouter,
et non seulement ses mots,
mais son corps, sa vitesse, sa force, sa faiblesse et ses silences qui déséquilibrent ;
on doit perdre un peu de soi pour se retrouver dans l'autre.
Grégoire Delacourt
Tags : marchent, humides, ombres, limousins, foret
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