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Ils nous tuent lentement mais sûrement ...
Pour mieux enrichir les laboratoires qui vont prolonger nos vies de légumes tout ça pour le fric ...
Par Fabrice Nicolino
Allez, je vous dis (presque) tout. Hier matin, mon téléphone antédiluvien sonne. C’est Henri, Henri Trubert, mon éditeur de la maison Les Liens qui libèrent. Il était chez Fayard quand j’ai écrit en 2007, avec François Veillerette, un livre sur les pesticides, Révélations sur un scandale français. Quand je dis qu’il était chez Fayard, je pense en vérité qu’il nous a reçus, puis publiés, dans des conditions de confiance parfaites. Depuis, je le tiens pour un ami.
Hier donc, il m’appelle pour me demander d’être prêt. Il vient de lire l’article du journal Le Monde que vous trouverez ci-dessous, et qu’une lectrice de, Marie-R - merci ! -, a déjà signalé. Il constate l’évidence que ce papier important recoupe parfaitement le sens de mon dernier livre, Un empoisonnement universel (Comment les produits chimiques ont envahi la planète). L’ayant constaté, il souhaite remuer Paris et obtenir que je passe sur les télés - Canal, TF1, que sais-je, mais au JT comme on dit - de manière à commenter à ma manière ces épouvantables informations.
Henri est ainsi, et je l’aime ainsi. Il y croit. Il a tort. Ces questions n’entrent dans aucune case de l’univers médiatique. Attention, je ne suis pas en train de me plaindre. Ce système aveugle et imbécile m’a laissé parler en septembre, au moment de la sortie du livre. Plutôt beaucoup. Non, il ne s’agit pas de moi, c’est beaucoup plus grave. On peut dire à peu près n’importe quoi, même la vérité, mais à la condition que cela soit bref et figure coincé entre ces insignifiances qui rendent le tout à peu près indestructible.
Y a-t-il quelque chose à faire ? Tout de suite, je ne vois pas.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article27446
Tags : lire, henri, francois, verite, hier
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