2 janvier 2024 : Dans le peuple breton, magazine  breton, on peut lire : « Loi ou pas, l’immigration continuera ». À la suite de critiques, Loeiza Alle, journaliste, rétorque :

« Affligeants les commentaires racistes sous ce post. Vous n’avez rien compris à l’identité bretonne et c’est vous qui filez la gerbe… La culture bretonne de l’accueil et de l’ouverture est bien plus forte que votre haine ».

Gaël Briand, rédacteur en chef, conseiller municipal de Lorient, militant Union Démocratique Bretonne, consterné que les « fachos ne comprennent rien à l’identité bretonne », réagit : « Pour dire la vérité, Loeiza, je m’en doutais. Après la loi immigration, faire enrager les connards me procure une certaine satisfaction ».

En Bretagne comme ailleurs, les immigrationnistes s’opposent aux non-immigrationnistes, toujours avec la même verve putride. Racistes, haine, fascistes, connards : le vocabulaire ne se renouvelle pas, manque d’originalité. En contrepoint,  des permanences rehaussent la société bretonne, la culture de l’accueil et de l’ouverture. Il y a une identité bretonne, inaccessible aux méchants fachos qu’on tourmente avec plaisir.

Pour le touriste, la Bretagne, c’est d’abord les sites maritimes. L’intérieur est plus secret, morcelé par le réseau de haies où se cachent les fermes dispersées. Il abonde en sites curieux, de rochers à vif, en eaux rapides, et en bourgs actifs aux belles églises, autour desquelles se serrent les vieilles maisons de schiste et de granit. Il abonde en plateaux sillonnés de vallées encaissées, ou en reliefs modestes fouettés par les vents du large.

On peut admirer des « enclos paroissiaux » qu’expriment la dévotion et l’imagination des Bretons.

Et la Bretagne n’a pas manqué d’imagination. Elle a inventé ou enrichi tant de mythes, elle a brodé autour de couples indissociables : la mort et la mer, qui engloutit corps et âmes, corps et biens, villes et forêts ; les deux éternels féminins associés et opposés, l’ensorceleuse pour se perdre, et la bienveillante grand-mère pour se retrouver, le bon roi Arthur et ses faiblesses, Lancelot du lac et Guenièvre, les barons félons et pillards et leurs exactions.

Partout en Bretagne, de rugueuses sculptures, des fontaines « miraculeuses », des dolmens, des roches, évoquent ces légendes.
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