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Ils sont remplacistes et francocidaires !!!
Francocide : mot tabou, mot d’avenir ?
On sait avec quelle gourmandise les médias et les dictionnaires adoptent un nouveau mot. En 2023, Larousse a fait siens « boboïser », « éco-anxiété », « Nutriscore » ; et Le Robert, « complosphère », « ghoster », « bader »…Mais n’y cherchez pas « francocide ». La réalité que le mot décrit - meurtre d’une personne parce qu’elle est française, blanche - heurte de plein fouet la doxa culpabilisante qui veut que le racisme et la xénophobie soient exclusivement des phénomènes européens. De plus, rétorquent de fins analystes, le meurtrier est lui aussi français, parfois. Ce n’est rien qu’une rixe entre Français, n’est-ce pas ?
Les autorités morales interviennent dans le débat
Mot tabou, les médias du système s’acharnent à le déconsidérer. Pour Clément Viktorovitch, sur France Info, c’est « une fantasmagorie ». Pour Cécile Alduy, dans Libération, c’est « une rengaine de haine ». Pour L’Humanité, c’est « un mot raciste » - formidable inversion des choses. Non, le « francocide » ne peut exister puisque, Mathilde Panot l’a réaffirmé face à Marion Maréchal, le « racisme anti-blanc » est une invention de « l’extrême droite ».
En juin 2023, lors de l’attentat d’Annecy, le mot « francocide » est prononcé par Éric Zemmour. Aussitôt, Filippo Gandi, le haut-commissaire de l'ONU aux réfugiés - pas moins, s’il vous plaît - se prononce en défaveur d’un mot qui illustre « un discours de haine et j'espère que personne ne l'utilisera ». Il faut éviter de dire « que les réfugiés tuent des enfants ». Sa position est langagière. Il ne dit pas que les réfugiés ne tuent pas les enfants. Il dit… qu’il ne faut pas le dire.
Un mot réinventé
L’écrivain Grégory Roose a retracé l’histoire du mot. Il dit avec justesse qu’il a été « réinventé » plusieurs fois. On le trouve en 2007 dans une thèse sur « Le Québec en francophonie », où il désigne la tentative de tuer la langue française. Philippe Grimberg l’employa sur Riposte laïque en 2018 pour désigner un « nouveau génocide ». De même Grégory Roose en 2020, dans un tweet.
Dans son acception actuelle, il a été utilisé par Zemmour en septembre 2022 à l’université d’été de Reconquête, un mois plus tard, à l’occasion du meurtre de la petite Lola, puis lors de l’attentat d’Annecy. Le mot a pris de l’ampleur après le meurtre de Thomas à Crépol.
https://www.bvoltaire.fr/francocide-mot-tabou-mot-davenir/
Tags : mot, francais, « un, meurtre, refugies
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