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Je pense que c'était dû à notre éducation judéo-chrétienne, on ne parlait jamais de nos droits ...
Je n'ai jamais eu l'impression d'avoir été élevée dans quelque culte que ce soit. Mais aller à l'école quatre fois par jour, à pied, y bien travailler ne m'a jamais semblé un poids. Pourtant ma famille n'était pas franchement généreuse sur les compliments mais au fond je sentais et j'aimais ce qu'on attendait de moi.
Je ne suis pas d'une famille d'agriculteurs mais d'ouvriers.Mes parents vivaient chez mes grands parents. Je n'ai jamais entendu un mot plus haut que l'autre, je n'ai jamais entendu parler d'argent. Le respect était de mise. J'étais fille et petite fille unique, entourée, protégée, éduquée mais pas du tout enfant roi.
Les femmes tenaient la maison, ma mère était couturière. Je me souviens, choisir le patron, le tissu, puis le plaisir du vêtement neuf et unique.
Les hommes travaillaient, de bons métiers dans des bonnes entreprises, grand-père construction de bateaux, mon père, construction d'avions !!! Il y avait le jardin, le poulailler, les lapins, les pigeons. Pas de voiture, les vacances servaient parfois à aller voir la famille de mon père à Lorient et à Vannes.
Le week-end les hommes s'occupaient du jardin et de la vigne.Nous ne manquions de rien, nous étions riches mais ne le savions pas.
Après j'ai travaillé moi aussi, avec plaisir, je ne voyais pas ma vie à la maison.
Le devoir passait toujours avant le droit, sans contrainte.
En 1981, Mitterrand est arrivé, j'ai voté pour lui et là, les devoirs ont été mis de côté, le : "J'ai le droit à tout !!!" est arrivé !!!
Puis les migrants entre devoirs et droits ...
Puis les migrants plus de droits que de devoir ...
Et chaque jour nous nous enfonçons un peu plus !!!
Moi
Tags : droit, mot, devoir, famille, pere
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