Je te donne ce livre pour que chaque ligne
Comme en tournant le lierre quand tu liras
Autour de toi s’enroule et toutes les syllabes
Mêlent en les quittant à ma voix tes lèvres
Sur ces pages vivantes écrites sur ta poitrine
J’ai copié tes yeux ta nuque et dépliant
Tes genoux comme un oiseau surpris s’échappe
De son ombre ton odeur brune et blond duvet
Ce qu’il me reste à vivre et perdu dans tes seins
C’est mon cœur nu que tu portes en riantµ
Avec du sang noir et rouge qui t’éclaire
Et les marées sont fortes de tant de lunes
Fouad El-Etr