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L'état n'a jamais honte de rien, avec un peuple soumis ...
L’État n’en a rien à foutre des banlieues
Par Patrick Mignard
Affirmation provocatrice dira-t-on ! Pas aussi simple ! Raisonnons sans a priori. La crise des banlieues ne date pas d’hier… pas plus que d’avant-hier. L’âge de cette crise se mesure en plusieurs décennies. Des quartiers dits « ouvriers » ou « populaires », on est peu à peu passé à la constitution de véritables ghettos dans lesquels s’entassent des populations pauvres, d’origine étrangère, au taux de chômage important et à l’avenir social incertain..
Cette situation, mainte fois dénoncée par les multiples associations qui interviennent dans ces zones n’est évidemment pas inconnue de l’État et des différents gouvernements qui se succèdent depuis des années. Tous les gouvernements, de droite comme de gauche, ont « promis-juré » de « prendre le problème à bras le corps » et d’ « apporter une solution à cette situation ». Des millions de francs, puis d’euros, ont été consacrés aux soi-disant plans « d’urgence » « Mashall »… et autres qualificatifs plus ou moins mégalomanes et fantaisistes. Des politiciens, tels des Don Quichotte, ont été nommés, grassement payés, outrancièrement médiatisés (des noms ?)… « On allait voir ce que l’on allait voir » ! Au final… on n’a rien vu ! Ou plutôt si… on a vu :
- Une dégradation permanente des situations de ces quartiers.
- Une ghettoïsation toujours plus poussée au point de faire naître un communautarisme aujourd’hui incontrôlable.
- Le développement d’économies souterraines fondées sur de multiples trafics…L’État, qui n’a rien fait, devant une telle dégradation, ne craint pas d’être ridicule en déplorant l’existence de « zones de non-droit »
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article37957
Tags : banlieues, pourries, zones de non droit, trafic, drogues
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