Les étudiants utilisant un ordinateur portable pendant les cours prennent plus de notes. Dans chaque cours, cependant, ceux qui écrivaient leurs notes à la main avaient une compréhension conceptuelle plus solide et réussissaient mieux à appliquer et à intégrer le matériel que ceux qui utilisaient des notes avec leurs ordinateurs portables.

Qu'est-ce qui motive cette découverte paradoxale ? Mueller et Oppenheimer postulent que la prise de notes à la main nécessite plus de différents types de traitement cognitif que la prise de notes sur un ordinateur portable, et que ces différents processus ont des conséquences sur l'apprentissage. L'écriture à la main est plus lente et plus lourde que la dactylographie et il est impossible aux étudiants d'écrire chaque mot d'une conférence. Au lieu de cela, ils écoutent, digèrent et résument afin de pouvoir capturer de manière succincte l’essence de l’information. Ainsi, prendre des notes à la main oblige le cerveau à s’engager dans un lourd «lifting mental», et ces efforts favorisent la compréhension et la rétention. En revanche, lors de la frappe, les étudiants peuvent facilement produire une trace écrite de la conférence sans en traiter le sens, car des vitesses de frappe plus rapides permettent aux étudiants de transcrire une conférence mot pour mot sans consacrer beaucoup d'attention au contenu.
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