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La 5ème colonne salafiste ...
Un professeur de lettres en banlieue parisienne témoigne anonymement de la percée du salafisme à l’école, une idéologie totalitaire qui, depuis une dizaine d’années, vient perturber ses cours
Une altercation entre élèves autour de bonbons Haribo, qui contiennent de la gélatine de porc, une jeune fille qui refuse de retirer ses gants lors d’un cours de chimie, des élèves qui se présentent intégralement voilées lors de sorties scolaires, etc. « Ils se sentent oubliés, abandonnés par la République et, en réaction, ils se jettent dans le salafisme », estime Laurent Valogne, qui pointe également le problème de « la mixité territoriale ». « Dans mes classes de Première, par exemple, tous les élèves sont d’origine immigrée », assure-t-il.
Dans un tel contexte, les élèves les plus fragiles n’hésitent pas longtemps avant de rallier l’islamisme. « Les Frères musulmans font du prosélytisme, certaines municipalités s’avèrent complaisantes », raconte Laurent Valogne. En conséquence, « la conversion à l’islam est facile, rapide ». Des tenues qui « n’existaient pas il y a quinze ans » prolifèrent, comme l’abaya. Ce voile couvrant tout le corps, à l’exception du visage et des mains, coche les cases du règlement de l’Éducation nationale. « Les jeunes filles sont de plus en plus nombreuses à s’en vêtir et même, parfois, à enfiler cagoules et gants, à la saoudienne, à la sortie de l’établissement », ajoute le professeur. Dans son ouvrage, il évoque aussi la solitude des professeurs, et les démissions de plusieurs de ses collègues découragés.
Tags : salafiste, eleves, professeur, laurent, fille
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