"Il n'a pas fallu longtemps à Willy Spiller pour comprendre qu'il n'y a rien de plus à New York que ses métros, chaque voiture étant un microcosme moite et bruyant de la ville elle-même - un creuset bruyant, bondé et coloré où chacun est plongé dans les affaires de tout le monde", écrit Bill Shapiro dans l'introduction de Hell on Wheels . Publié par Bildhalle pour coïncider avec une exposition du même nom, le livre examine une collection de photographies de Spillers de 1977 à 1984, formant une série désormais légendaire d'images qui capturent la vie en mouvement dans l'une des plus grandes villes du monde.
À l'affiche maintenant à la galerie d'Amsterdam, Hell on Wheels se penche sur les wagons de train chargés de graffitis de la fin des années 70. Les navetteurs s'entassent dans la minuscule cabine aux heures de pointe, les adolescentes encore vêtues de leurs uniformes scolaires blancs et impeccables s'étalent sur des sièges vides, et un homme avec un pantalon orange à revers berce une radio en attendant dans la station de la 72e rue. Spiller, qui est venu à New York en provenance de Zurich en 1977 et a pris plus de 2 000 photos du métro à une époque tristement célèbre de son histoire, offre un aperçu lucide d'un espace transitoire, où, pour un bref trajet d'une partie de la ville à une autre, des personnes de différentes classes et cultures se mêlent dans un mélange d'énergie, de friction et de camaraderie.
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