Comme le chien loup de Jack London,
je ne peux résister longtemps à l’appel de la forêt.
Le besoin que j’ai d’elle s’enracine dans ma part animale
autant que dans ma spiritualité.
L’une n’allant pas sans l’autre.
Je ne me « promène » pas en forêt.
Marchant par les taillis et les futaies,
je vais à la rencontre de mes origines et de mon éternité.
Bien que domestiqué par l’homme,
la forêt conserve son mystère.
Il suffit pour cela d’attendre la chute du jour
et les angoisses du cycle nocturne ...
Dominique Venner