Le tsutsumu ...

Personne ne peut nier que le système moderne de production de masse a rendu notre vie quotidienne confortable et facile. Mais peut-être devrions-nous faire une pause pour réfléchir à la façon dont les éléments de valeur et de fragilité étaient rythmés et nous demander si nous avons perdu quelque chose en échange de tant de commodité. L'exposition "Tsutsumu. L'art du paquet japonais" offre une telle opportunité aux visiteurs de la galerie. Les 221 objets de cette exposition nous permettent de voir comment les emballages japonais ont pris leurs formes au fil des années d'utilisation et d'expérimentation inconscientes à un point tel que l'emballage est désormais considéré comme une autre forme du patrimoine culturel japonais.

Hideyuki Oka, l'auteur du catalogue richement illustré qui accompagne cette exposition, explique. Il existe deux sources claires du paquet japonais. Le premier qui a été appelé l'utilitaire, c'est quand un objet était enveloppé dans n'importe quel matériau à portée de main. Un exemple serait les feuilles de bambou autour des boulettes de riz ou l'utilisation de feuilles de chêne pour envelopper les gâteaux de riz. Un peu plus compliqué est l'enroulement de la corde pour le poisson séché qui permet juste la bonne quantité de ventilation, préservant le poisson jusqu'à six mois et l'emballage peut être déballé un peu à la fois selon les besoins.En tant qu'emballage, ils ne sont en aucun cas autonomes -conscient et sont des preuves chuchotées de la capacité japonaise à créer de la beauté à partir des produits les plus simples de la nature.
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