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La haine ... une laideur qui se laisse aller ...
Par SuperNo
En picorant sur Twitter ces derniers temps, je suis assez stupéfait de voir les tombereaux de haine féroce à l’égard de celle qui porte encore le titre strictement honorifique de “première dame de France”, Valérie Trierweiler. En théorie, je suis pourtant assez mal placé pour la défendre. Je n’ai aucune sympathie particulière pour elle, après tout ce n’est que la énième journaliste politique qui couche avec le sujet de ses reportages, sauf qu’elle a “misé sur le bon cheval” et se retrouve propulsée sous les projecteurs. Je ne la connais pas suffisamment pour affirmer qu’elle l’a fait ou non exprès, peu importe après tout.
Bien sûr, Valérie Trierweiler n’a jamais été “populaire”, comme d’autres (comme la Carla, par exemple) ont pu l’être en leur temps. Mais soudain, parce ce qu’un de ces torche-cul qui désormais pullulent (je connaissais Voici, et je découvre effaré qu’il a été cloné à plusieurs exemplaires), et dont le fonds de commerce est de gloser sur les coucheries des “stars” en carton pâte que la télé-poubelle nous fabrique par mégatonnes, révèle que François trompe Valérie avec une obscure actrice, la haine explose. Il n’y a pourtant pas de quoi en faire un fromage. Ce ne devrait être un scoop pour personne, les présidents de la République niquent tout ce qui bouge, et c’est même pour ça qu’ils sont présidents de la République. Ben oui, bandes de naïfs, vous croyez vraiment qu’ils se font élire pour faire “baisser le chômage” ou préparer l’avenir de la France ? Le chômage, tout le monde voit où il en est, quant à l’avenir, ce sera l’objet de mon prochain billet, et c’est carrément la cata.
Non, un politicien, a fortiori celui qui se fait élire président de la République, il est avant tout là pour jouir du pouvoir et de ses attributs. Et les jeunes femmes affriolantes en font partie. Au même titre que les comptes en Suisse ou la voiture qui fait pinpon. C’est pratique, tu fais un discours dans une salle des fêtes au Bourget où tu racontes les pires billevesées, comme quoi tu serais de Gauche et que ton ennemi c’est la finance, tu montes sur la camionnette du syndicat à l’usine Mittal de Florange, et tu es élu. Une fois au pouvoir, tu trahis tout le monde, tu fais une politique de droite, tu signes le traité Merkozy, tu recules l’âge de la retraite, tu laisses fermer les haut-fourneaux de Florange, tu fais payer les cotisations patronales par les salariés, retraités et consommateurs… Et tu te fais une jolie actrice bien plus jeune que toi, qui au vu de ton physique… euh… on va dire quelconque pour rester poli, ne t’aurait jamais accordé le moindre regard si tu avais été plombier. Je n’ai rien contre les plombiers, j’aurais pu dire informaticien, c’était pareil. Tout ça pour dire que c’était un non-événement. Imaginez un peu que Closer ait vendu 500 000 exemplaires à chaque fois que Chirac avait trompé Bernadette… La forêt amazonienne y serait passée !
Altermonde-sans-frontières (extrait)
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