Une laïcité dévoyée par la gauche
Dans la position du christianisme, on découvre le germe de l’idée moderne de laïcité. Cet apport décisif est la distinction entre l’impératif de la conscience et l’obéissance aux lois de la cité, la dissociation entre les deux sociétés, la communauté de croyants fondée sur une foi commune et la société séculière,
la différenciation entre l’Église et l’État. Cette distinction trouve son fondement dans la parole de Jésus- Christ rapportée dans l’évangile selon saint Matthieu. Aux pharisiens qui lui demandent s’il est permis de payer le tribut à César,
Jésus répond : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Ainsi, le premier signe de laïcité ou division du temporel et du spirituel a été inventé par Jésus-Christ, par le christianisme.
Le christianisme a rendu possible pour la seule fois dans l’histoire de l’humanité l’émergence d’un pouvoir temporel distinct du pouvoir spirituel, quand toutes les autres religions étaient d’essence totalitaire. L’Église ne perdra jamais de vue cette distinction de deux sociétés et de deux ordres de réalité.
Le mot « laïc » vient du mot grec laos qui signifie peuple, il est employé dès le début de l’Église pour distinguer le clergé des fidèles. L’Église prétend rester indépendante dans son domaine spirituel. Elle ne revendique pas l’autorité sur le domaine temporel, sur l’État. Au Moyen Âge, la foi pénètre la société laïque tout entière, on dit alors la société séculière. Les nations ne sont pas encore formées. Les souverains partagent la croyance commune et acceptent la direction de l’Église, même dans le domaine temporel. Depuis la fin du Moyen Âge, les nations se distinguent et se séparent de l’Église. La civilisation commune, la circulation d’une même sève spirituelle disparaissent.
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Sauf les Musulmans !!!