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La mer, obsédante ...
J’éteins ce texte
comme une lampe
qui a trop brûlé les yeux.
Le livre n’est plus visible
sur la table, les pages
fument où quelque bonheur
pressait le corps
de livrer ses sources,
ami toujours vert.
Je me lève à froid
dans un souci devenu
mien, dans un néant
qui me déborde.
J’ouvre la porte
et j’entends la mer
dans Montréal.
Pierre Nepveu
Tags : mer, livre, obsedante, table, pages
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