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La mort d'une fleur ...
la mort de la fleur ne se perçoit qu’une fois sa forme réalisée ;
un froissement trop appuyé,
un bords d’effondrement lumineux,
un ébouriffement imprévu,
une chute sur un silence ;
l’instant du basculement lui nous reste invisible ;
peut-être parce que la beauté
ne se laisse pas simplement regarder mourir ;
pudeur de son illumination qui contient sa fin
dans un épanouissement d’illusions,
pudeur pour ne pas voir le spectacle qui pourrait brûler le regard,
le changer pour toujours
Pierre Cressant
Tags : mort, fleur, pudeur, ebouriffement, lumineux
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