Au début de la vingtaine, l’artiste Kirstie Macleod a pris conscience de la manière dont le fait de travailler avec un objectif commun peut potentiellement créer des liens immédiats.

Macleod a passé son enfance à vivre partout dans le monde, passant du Venezuela à des pays comme le Nigeria, le Japon et le Canada, pour n'en nommer que quelques-uns. À 21 ans, elle part en Inde, où elle s'imprègne de l'industrie textile et des traditions artisanales du pays. Elle ne parlait pas la langue mais a trouvé une connexion, en partie grâce à la création. «Je me trouvais souvent avec des gens avec lesquels je ne pouvais pas communiquer avec des mots, mais je pouvais m'asseoir avec eux et coudre une veste», a-t-elle déclaré au Conseil de l'artisanat.

Elle s'est accrochée à l'idée que la broderie pouvait servir de lien à la fois physique et symbolique entre des personnes d'origines, d'idéologies et de religions différentes, et en 2009, elle a lancé « The Red Dress », un projet collaboratif mettant en vedette des broderies réalisées par des centaines d'artisans du monde entier. monde.
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