la rose est belle même dans son vieillissement
qui recourbe une seconde et dernière fois ses pétales
pour dessiner un nouvel ordre de perfection
qui prend appui sur les marges de la beauté qui est passée ;
bord à bord l’ouvrage s’anime de ce qui s’effondre ;
bord à bord il reprend souffle,
où le fléchissement devient possible floraison ;
toute une respiration de survie contamine les formes,
comme si un bouche à bouche de lumière en avait décidé ainsi ;
les roses ont la grâce des surplus
Pierre Cressant
Blog Havre Lumière