Les scientifiques ont longtemps pensé que la peste a émergé en Occident comme le résultat des puces de rats à puces. Cependant, des recherches récentes ont révélé que les gerbilles sont les coupables les plus susceptibles. Une équipe de l'Université d'Oslo a analysé les enregistrements des épidémies de peste après la mort noire et a déterminé qu'elles étaient liés à des modèles climatiques affectuant des rongeurs asiatiques, pas des rats européens. Un changement de 1 degré Celsius double la prévalence de la peste chez les rongeurs d'Asie centrale.
Les chercheurs pensent que les chameaux de la Route de la Soie peuvent avoir été aussi des vecteurs clés de la peste. Ces bêtes de somme auraient pu facilement attraper des puces porteuses de peste provenant de gerbilles et les transmettre aux humains. L'équipe a développé un modèle de 15 ans entre les épidémies de peste en Europe. La première étape implique le contact avec des hôtes humains. Le second est le voyage occidental le long de routes de caravane comme la Route de la Soie. La dernière étape a été la réintroduction en Europe par le biais de plates-formes commerciales maritimes.
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