• La Russie ...

    Dans ma famille nous étions socialistes à la Jaurès ...
    Mon père a été communiste ... prisonnier des Allemands, il a été libéré, si on peut dire, par les Russes et a dû faire un long périple par la Norvège, pour revenir de Mourmansk. Il n'a jamais trop parlé de ses douleurs allemandes, mais par contre il nous parlait longuement de la Russie.
    Avec reconnaissance et plaisir. Tout ce que ce peuple, qui avait tant souffert de la guerre, leur offrait, les soirées au camp, les chants, les danses ... Donc chez moi nous étions socialistes et les communistes ne nous faisaient pas peur. J'écoutais des chants russes, les choeurs de l'Armée Rouge, je trouvais Staline très beau ... Quand Soljenitsyne a écrit son livre sur le goulag, je travaillais et ma chef était de droite, donc pour moi ce n'était qu'un ramassis de mensonges ... puis les yeux se sont ouverts ... et la statue de Staline est tombée. Tous ces hommes qui ont pourri des doctrines qui auraient pu aider les peuples ...
    Je me souviens avoir parlé de ce que nous commencions à savoir à un vieux monsieur Italien à Rieti. L'Italien classique de cette époque : Communiste et catholique, il nous écoutait les yeux remplis de larmes.
    Ne plus jamais croire en ces gens. Se forger ses idées soi-même et avancer dans ce sens.


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  • Commentaires

    1
    rv/bg44
    Samedi 31 Janvier 2015 à 21:41

    on a l'impression que la génération actuelle joue avec le feu   l' humain est ainsi fait   nos anciens ont beaucoup soufferts   sans commune mesure j'ai vu moi aussi  la cruauté des hommes et sans pouvoir y changer quelque chose ce qui est dure à supporter mentalement   alors je comprends pourquoi les anciens en parlait peu  c'était tout simplement inexplicable    je regrette de ne pas avoir été plus curieux sur les années de captivité de mon père mais quand on est jeune on ne pense qu'a l' avenir 

    bonne soirée

    2
    Dimanche 1er Février 2015 à 10:49

    J'habite dans la maison de ma famille et je regrette de ne pas avoir demandé comment elle était du temps du grand-père viticulteur, ça me manque, mais quand j'aurais pu le savoir, ça ne m'intéressait pas, je vivais dans une belle maison moderne et cette vieille baraque je ne pensais pas y vivre. Pourtant j'y suis si bien maintenant. Je l'ai un peu modernisée et c'est mon paradis. C'est vrai que j'ai peu su de la captivité de mon père, des histoires brèves. La génération, la nôtre, qui a fait la guerre d'Algérie n'était pas très causante sur ce qu'elle y a vu. La jeunesse a été trop cocoonée et sous prétexte de liberté et de confiance, un peu abandonnée par les parents. Nous verrons bien ?
    Bon dimanche.

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