• La semelle compensée ...

    Talon compensé pour en avoir sous le pied !
    Pour marquer sa supériorité, il suffit de porter des talons.
    Dans la Grèce antique, lors d'une pièce de théâtre, on reconnaissait à coup sûr les dieux à la hauteur de leurs cothurnus d'au moins 15 cms, en liège ou en bois.

    La semelle compensée ...

    Pour ne pas gâter leurs kimonos, les nobles japonais se perchaient sur des geta, sorte de tongs posées sur des socques.

    La semelle compensée ...


    Puis vinrent les chopines. Si le liège les rendait plus légères, leur hauteur de 50 à 75 cms nécessitait l'aide de valets pour avancer dans les ruelles escarpées de la Venise du XVème siècle. Les accidents répétés eurent raison de ce sport extrême.

     

    La semelle compensée ...

    Les années 1930-1940 lanceront les semelles compensées en bois, le cuir faisant défaut en temps de guerre. Dans le régistre excentrique, la plateforme à paillettes alluma le dance floor des années 1970. Un retour à la normale s'opéra jusqu'à aujourd'hui avec des modèles devenus basiques. Sandales, baskets et boots ont pris de la hauteur.
    Ces quelques centimètres sous la semelle permettent de se grandir sans mettre en péril son équilibre, comme avec des escarpins. La compensée se porte pieds nus avec tout, du microshort à la robe longue. Et surtout elle est providentielle pour avoir une vue dégagée sur tous les concerts de l'été.
    Bernadette Bourvon pour ouest-france

    La semelle compensée ...


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