-
Le Cantal ...
L'air était fou et arrogant.
Le vent distribuait ses gifles dans les herbes,
décoiffait les cheveux blonds et affolait le ciel.
Les monts du Cantal fermaient le paysage en une longue sinusoïdale.
Eux étaient stables.
Sorti de l'obscurité neurologique,
je me sentais vivant parce que j'étais en route.
Un sentiment d'une pureté parfaite.
Sylvain Tesson
Tags : Sylvain Tesson, écrivain, voyageur, Le Cantal
-
Commentaires