les oiseaux même à terre ne vacillent pas,
ils sautillent simplement sur le rebord des allées
le long d'une ligne de vie douce et facile,
cette vie légère qu'eux ont trouvé depuis longtemps déjà ;
le sautillement comme une recherche de l'équilibre parfait,
cette part d’aérien qu’ils ne peuvent cacher même sur le sol ;
comment ne pas imaginer alors que cette démarche si gracile
ne puisse pas refléter un art de vivre, une part de leur âme ?
le mouvement ici qui serait le signe d’une grandeur,
d’un désir de cheminement
Pierre Cressant