Et tout au long des sept à huit minutes de ce qui s’apparente à un interrogatoire, on ne peut que constater le décalage abyssal entre les questions très précises posées par la député de Reconquête et les réponses technocratiques du commissaire européen français. Inféodé à l’idéologie libre-échangiste et hostile au protectionnisme de Bruxelles, Séjourné est incapable d’avoir des réponses rassurantes pour sauver notre industrie, sacrifiée par les normes écologistes que nous sommes les seuls à subir dans le monde et par une fiscalité exorbitante. On aura compris que face à la guerre économique que va mener Donald Trump pour défendre son pays et celle menée par les Chinois, avec des personnages aussi fades et dogmatiques que le commissaire européen français, on est mal parti. Savoureux le passage où Sarah, sous la bronca de la salle, lui demande, après qu’il a imposé des quotas de femmes dans la direction des entreprises, s’il va aussi exiger des quotas de transsexuels…

Et quand elle n’est pas à Bruxelles en train de torturer notre malheureux et pathétique Séjourné, la belle Sarah est sur les plateaux de télévision, où elle explique ses liens avec les États-Unis et particulièrement avec l’équipe de Donald Trump.
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